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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:08

Depuis aujourd'hui, mon nouveau livre : "Les compléments alimentaires qui guérissent" (Ed. Mosaïque-Santé), est disponible en librairie.

 

La vitamine D est bien ententu mise à l'honneur dans cet ouvrage de 300 pages, notamment dans l'annexe 1, où je présente un outil simple pour évaluer ses besoins en vitamine D de façon personnalisée.

 

Pour découvrir et feuilleter des extraits du livre, cliquez sur le lien suivant : http://mosaique-sante.com/la-collection-qui-guerit/119-les-complements-alimentaires-qui-guerissent 

 

 COMPL-ALIM-Book.jpg

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 11:00

Il y a quelques jours, le site nutri-facts.org a révélé les chiffres saisissants d'une étude iranienne qui confirme, si besoin était, l'existence d'un lien étroit entre sclérose en plaques et carence en vitamine D.

 

" D'après une nouvelle étude iranienne, l'incidence de la sclérose en plaques a été multipliée par 8 ces 20 dernières années, principalement chez les femmes. Ce phénomène serait lié à un apport insuffisant en vitamine D, lui-même lié à l'obligation pour les femmes de porter le voile en public. "

 

Pour accéder au compte-rendu complet de l'étude, cliquez sur le lien suivant : http://www.nutri-facts.org/fra/actualites/detail/backPid/1/article/vitamin-d-deficiencies-may-have-increased-the-risk-of-multiple-sclerosis-in-iran/

 

 

Autre conséquence déplorable de cette situation : les femmes iraniennes transmettent à leur progéniture leur carence en vitamine D ! Dans mon livre, j'ai consacré un chapitre entier à cette question de la transmission mère-enfant de la déficience en vitamine D. Dans ce chapitre, je cite d'ailleurs une étude iranienne édifiante :

 

 

" L'exemple le plus catastrophique dont j'ai trouvé trace provient d'Iran où des tests réalisés sur 50 mères et leurs nouveau-nés dans le plus grand hôpital de Téhéran ont révélé que 80 % de ces mères étaient carencées en vitamine D et que leur progéniture l'était aussi à un stade où la concentration sanguine en vitamine D en devenait presque indétectable, car se situant en dessous de 1 ng/ml ! (Bassir, Acta Paediatr, 2001 May) "

 

 

Dans le fameux débat sur le port du voile qui agite la société française à intervalles réguliers, on occulte complètement la dimension sanitaire du problème. Ces deux études iraniennes viennent nous rappeler que le paramètre vitamine D gagnerait pourtant à être pris en compte dans ce débat... 

 

 

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:09

 

 

Rassemblant scientifiques, institutions et particuliers, D*Action est un organisme américain dont l'ambition est de parvenir à éradiquer l'épidémie mondiale de déficience en vitamine D actuellement observée. Les plus grands experts mondiaux de la vitamine D ont adhéré à ce projet et signé un appel dans le but de sensibiliser la population à ce problème de santé publique, insistant notamment sur l'importance de maintenir un taux sérique de vitamine D entre 40 et 60 ng/ml pour prévenir de nombreuses maladies associées à une déficience en vitamine D : tuberculose, psoriasis, sclérose en plaques, maladies inflammatoires intestinales, diabète de type 1, hypertension artérielle, différents types de cancers...

 

 

 

Pour le compte de D*Action, des spécialistes reconnus de la vitamine D avaient réalisé un tableau permettant de visualiser la relation entre taux sérique de vitamine D et risque de survenue d'un certain nombre de maladies. Récemment, ce tableau a bénéficié d'une refonte totale afin de le rendre encore plus explicite. On y trouve la liste des maladies dont on pourrait réduire l'incidence pour peu que le taux sérique de vitamine D soit optimisé. Se référant à diverses études, les auteurs du tableau ont quantifié la diminution du risque de survenue des maladies retenues. Les pourcentages indiqués déterminent la diminution du risque par rapport à une situation de carence en vitamine D où le taux sérique est donc égal ou inférieur à 10 ng/ml.

 

 

 

Entrons maintenant dans le vif du sujet :

 

 

 

Avec un taux de seulement 25 ng/ml, le risque de faible poids à la naissance est réduit de 75 %

 

Avec un taux de 30 ng/ml, le risque d'asthme est diminué de 63 %

 

Avec un taux de 32 ng/ml, le risque d'infarctus du myocarde est abaissé de 50 %

 

Avec un taux de 35 ng/ml, on observe une diminution :

 

de 78 % du risque d'hypertension artérielle

 

de 83 % du risque de grippe saisonnière

 

Avec un taux légèrement inférieur à 40 ng/ml, le risque de pré-éclampsie est réduit de 60 %

 

Avec un taux légèrement supérieur à 40 ng/ml, le risque de fracture de fatigue est abaissé de 50 %

 

Avec un taux de 45 ng/ml, le risque d'ostéoporose et de tous types de fracture est diminué de 50 %

 

Avec un taux de presque 50 ng/ml, le risque de diabète de type 1 est réduit de 71 %

 

Avec un taux de 65 ng/ml, le risque de cancer du sein est abaissé de 83 %

 

Avec un taux de 70 ng/ml, le risque de cancer du côlon est diminué de 80 %

 

Avec un taux légèrement supérieur à 70 ng/ml, le risque de sclérose en plaques est réduit de 80 %

 

Avec un taux de 75 ng/ml, on observe une diminution :

 

de 50 % du risque de leucémie

 

de 65 % du risque de cancer du pancréas

 

de 66 % du risque de cancer de la vessie

 

de 67 % du risque de cancer de l'endomètre

 

de 75 % du risque de cancer du rein

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:06

Une habitante de Douarnenez (Finistère) vient d’adresser au magazine Rebelle-Santé un témoignage qui justifie mon travail de bénédictin sur la vitamine D :

 

« Un grand merci à Monsieur Didier Le Bail. Grâce à ses écrits, notamment sur la vitamine D, je suis « sortie » de douleurs, de déprime chronique (voire dépression). De 12 ng/ml, je suis passé à environ 52 ng/ml, et ça change tout. »

 

Un témoignage qui fait écho à ce que je dis dans mon livre sur la vitamine D, page 71 :

 

« La vitamine D étant impliquée dans l'installation et/ou l'aggravation de certains états douloureux chroniques diffus ou localisés, ne mésestimez donc pas l'importance du « facteur D » lorsque vous êtes confronté à des problèmes de santé tels que douleurs osseuses, musculaires et articulaires, faiblesse et fatigue musculaire, fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique, ostéoarthrite, rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde, hyperesthésies, paresthésies (2). En pareil cas, n'hésitez pas à faire évaluer votre statut en vitamine D. Votre qualité de vie actuelle et future en dépend peut-être. »

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 09:59

Demain, à 14h, je donne une conférence à Tours dans le cadre du salon Fougère. Cette conférence aura comme sujet l'ostéoporose. Une occasion de reparler de la vitamine D, bien entendu !

 

Dans le n° d'octobre du magazine Rebelle-Santé, disponible en kiosques et grandes surfaces, je présente, pour la première fois en langue française, un outil simple permettant d'évaluer ses besoins en vitamine D de façon personnalisée. Un numéro à ne pas rater, donc !

 

Jusqu'à présent, on ne pouvait trouver qu'une seule vitamine D3 lanoline émulsionnée, à savoir Bio-D-Mulsion (Energetica Natura). Ce n'est plus le cas puisque D.Plantes a aussi investi ce créneau avec Vitamine D3++ Emulsion. Contrairement à Bio-D-Mulsion, ce produit est appelé à être largement distribué en magasins bio dans les mois à venir...

 

À bientôt ! 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 10:15

La Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) est en train de prouver une nouvelle fois sa propension à se complaire dans une vision court-termiste des choses. Inquiète pour ses finances de l'augmentation très importante du nombre de dosages sanguins de la vitamine D (près de 6,3 millions pour l'année 2011), elle a saisi, en ce début d'année, la Haute Autorité de Santé (HAS) pour que cette dernière rende un avis sur le « bon » usage de la prescription de dosage sanguin de la vitamine D. Les médecins généralistes, qui sont à l'origine de 75 % des prescriptions de tests sanguins, vont être chaudement invités à suivre les recommandations figurant dans cet avis, publié le mois prochain.

 

Les chiffres de la CNAM font apparaître que les dosages sanguins ont augmenté de plus de 250 % entre 2007 et 2009, et qu'ils ont même été multipliés par dix depuis 2005. La CNAM peine à comprendre le pourquoi d'une telle hausse. Elle avance comme explication la forte médiatisation autour de la vitamine D. Pour prendre une image, au lieu de s'occuper de la fièvre, elle s'en prend au thermomètre, autrement dit aux « méchants » médias qui relaient auprès du plus grand nombre ce véritable problème de santé publique que constitue l'épidémie de déficience en vitamine D !

 

Avec pour seul horizon l'exercice comptable en cours, la CNAM cherche à gagner un peu à court terme, mais elle risque de perdre beaucoup à long terme. Je conçois volontiers que la CNAM n'accorde guère de crédit aux propos d'un simple naturopathe tel que moi, mais qu'elle s'inspire alors de ceux du professeur Bernard Salle, membre de l'Académie de Médecine, qui, dans un article publié en début d'année dans Le Figaro, est revenu sur la dimension financière du problème en des termes on ne peut plus clairs :

 

« Un taux de vitamine D suffisant diminuerait de 30 % le coût d'une fracture du col du fémur : 7 683 € pour un séjour hospitalier moyen de 15 jours, sans compter le séjour en rééducation et la comorbidité inhérente à cette pathologie, multipliés par les 80 000 cas recensés par an en moyenne en France. Chez les sujets âgés, on éviterait aussi les complications coûteuses de la grippe hivernale. De même, les 2,4 à 6 milliards d'euros dus aux 50 000 cas d'infections nosocomiales, dont 4200 décès directs, pourraient être épargnés. Enfin, en prévention d'affections longues et coûteuses et pour endiguer l'épidémie à venir de maladies chroniques, les assurances sociales devraient penser dès maintenant à la vitamine D comme source substantielle d'économies. La vitamine D est déjà remboursée, et, même à plus fortes doses, ce n'est pas elle qui, vu son prix modique, creusera le trou de la Sécu... »

 

Cela étant dit, le fameux « trou » de la Sécu est une réalité dont il faut bien tenir compte. Comme l'immense majorité de la population française souffre d'un déficit plus ou moins prononcé en vitamine D, il est légitime de s'interroger sur la nécessité de réaliser un dosage sanguin avant de se supplémenter en vitamine D, d'autant plus qu'il n'y a aucun risque d'intoxication à la vitamine D aux doses habituellement conseillées. Par contre, compte tenu de la grande variabilité des réponses individuelles à la supplémentation, un dosage de contrôle au bout de plusieurs mois de cure paraît hautement souhaitable afin de mesurer les effets de la supplémentation et de réévaluer les besoins en fonction des résultats obtenus.

 

Bon à savoir : le dosage sanguin peut être réalisé sur prescription médicale ou à ses propres frais auprès du laboratoire d'analyses de son choix.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 16:21
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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 08:51

Un témoignage édifiant...

 

 

Message posté par Danièle le 05 Déc 2012 sur le site du Dr Jean-Yves DIONNE (Canada)

 

 

 

"Merci pour tous vos articles documentés. Vous nous offrez une précieuse source d’information - surtout pour nous les français qui ne disposons pas d’articles aussi fiables sur le réseau français…
Votre article sur l’ostéoporose résume parfaitement ce que j’ai fini par penser au sujet de l’ostéoporose : se prendre soi –même en charge pour améliorer son tonus, son équilibre, sa coordination, etc
J’ai fait ma première densitométrie à 57 ans. Diagnostic : ostéopénie. Le rhumatologue me dit d’en refaire une « dans 7 ans !!!! ».
Je ne me tracasse pas et commence à profiter de ma retraite pour renforcer mon loisir préféré : la rando.
Au fil des années suivantes, ma gynéco veut que je refasse une densito, je traine un peu la « patte » car à l’époque, ce n’était pas remboursé. Je fais mine d’oublier...
4 ans après la première densito en 2008, j’accepte d’en refaire une (dans la même clinique – donc avec la même machine). Le verdict tombe : ostéoporose ! T-score à moins 2,7.
Le rhumatologue essaie de me faire peur et charge ma gynéco de mettre la batterie lourde en marche. Quand je vais la voir , elle me dit « vous allez prendre le traitement ? « je lui réponds que non (à l’époque je ne connaissais pas la perversité de ces traitements, mais mon bon sens m’a toujours interdit de faire trop confiance aux médicaments). Alors elle décide de vérifier mon taux de vitamine D (jusque là aucun médecin ne s’en était préoccupé ! j’étais bien sûr en déficit –à peine 20ng/ml).
Elle me prescrit 3 ampoules de vitamine D pour l’année - les uvédoses à 100 000 UI – et on prévoit une densito pour 1 an après pour voir si ça s’est amélioré.
Pas très tranquille quand même, je décide de bouger encore plus—je participe à un peu plus de cours de gym et je marche plus.
Un an après densito avec le même rhumatologue.
Dès qu’il prend mon dossier, il me demande quel traitement a été mis en place. Je dois lui avouer que je n’ai pris que de la vitamine D—évidemment il n’est pas content, commence à me sermonner – puis il fait le contrôle et là je l’entends dire « je n’en reviens pas , je n’en reviens pas … »
J’étais remontée à un T-score de moins 1,3 qu’il a défini comme ostéopénie.
Ma gynéco refait un contrôle de ma vitamine D – je suis toujours dans les 20ng. Alors elle me dit que de plus en plus d’études confirment l’intérêt de la vitamine D. Du coup elle me prescrit 6 ampoules de 100 000 UI pour l’année !
Bilan cette année après la prise des 6 ampoules : je suis à 26ng /ml.
Alors là je vois intérieurement un peu rouge et je fouine sur le net pour trouver une alternative à ces ampoules dont je n’assimile pas la vitamine D.
Je trouve plein d’infos sur votre site MERCI et sur le blog de didier LE BAIL et concours de circonstances, lors d’une rando, j’en discute avec une randonneuse dont le corps n’arrivait pas à assimiler la vit D sous les formes pharmaceutiques traditionnelles et qui avait vu son taux remonter à un niveau correct grâce à un complément alimentaire conseillé par Didier Le BAIL >> le Bio–D–Mulsion de chez Energetica Natura.
Du coup, je viens de dire à ma gynéco que je vais prendre le Bio–D-Mulsion. Elle a tiqué quand je lui ai dit que j’allais prendre 7 gouttes, soit 2800 UI par jour. Elle a dit que c’était beaucoup trop !!!
J’ai tenu bon grâce aux repères que j’ai trouvé dans vos billets, Mr Dyonne !! Et je lui ai dit que je serai même sûrement un peu juste avec ces 2800 UI !
Mais le comble c’est que si je n’avais pas opté pour ce Bio–D-Mulsion , elle m’aurait supplémenté - toujours avec les uvédoses dosées à 100 000 UI à raison de 2 par mois en hiver – et m’aurait prescrit une moyenne de 6666 UI par jour !
Dans la conversation, je lui ai dit que j’aimerais arriver à 60 ng/ml. Elle s’est écriée que c’est beaucoup trop, qu’il faut être à 50ng/ml CAR à 60ng/ml , la vitamine D DETRUIRAIT MON OS ! Que pensez vous de cet argument ??
Mon post était un peu long mais je voulais vous montrer combien parfois en France on traite bizarrement les problèmes d’ostéoporose !
Autrement je me suis achetée il y 6 mois un truc que je trouve fabuleux pour faire de l’exercice et gagner en équilibre, tout en se faisant plaisir et sans complications ! Je vous le recommande, c’est un trampoline de très haute qualité, un trampoline à bandes élastiques très respectueux des articulations. Si vous ne connaissez pas, allez voir le site du constructeur www. bellicon.com.

J’adore mon bellicon – j’en fais tous les jours – et mes petits enfants l’adorent aussi !"
 





Réponse de Jean-Yves DIONNE :





« Merci Danièle pour votre éloquent témoignage.
La réalité est similaire ici. Le discours émotionnel abonde et l’information est rare. Bref, vos dosages de vitamine D sont tout à fait justes. »



 N'hésitez pas à visiter le site du Dr Dionne. Vous y apprendrez plein de choses !

www.jydionne.com

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 09:51

 

Au jour d'aujourd'hui, les publications scientifiques consacrées au lien entre cancer et vitamine D ne se comptent ni en dizaines, ni en centaines, mais en milliers ! La masse de données disponibles est littéralement impressionnante et, bien entendu, riche d'enseignements.

 

 

Le calcitriol, dérivé actif de la vitamine D, exerce un contrôle sur une bonne cinquantaine de gènes impliqués dans la régulation du cycle cellulaire. Il induit la différenciation cellulaire, inhibe la prolifération cellulaire, active l'apoptose (mécanisme de suicide cellulaire) et inhibe la néoangiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins permettant l'apport en oxygène et nutriments essentiels à la croissance de la tumeur).

 

Le calcitriol ne se distingue pas uniquement par ses effets génomiques, mais aussi par des effets biologiques rapides qui peuvent néanmoins entraîner des réponses génomiques. Il agit donc selon des modes très variés, tout particulièrement au sein des tissus capables de convertir le calcidiol, forme inactive de vitamine D, en calcitriol, forme active de vitamine D.

 

Dans la liste des tissus concernés figurent le côlon, le sein et la prostate. Or, les trois grands cancers touchants l'Occident sont justement ceux du côlon, du sein et de la prostate – auxquels on peut ajouter celui du poumon. Il apparaît donc que la vitamine D à un rôle déterminant à jouer dans la prévention de ces cancers si répandus, notamment en stimulant l'expression de deux gènes suppresseurs de tumeurs, les gènes p21 et p27.

 

Des études conduites en Occident ont montré que des taux sériques de vitamine D inférieurs à 20 ng/ml étaient associés à une augmentation du risque de cancer du sein, de la prostate et du côlon, ainsi qu'à une diminution du taux de survie des individus atteints par ces cancers.

 

Les carcinomes, qui représentent environ neuf cancers sur dix, se développent sur des tissus de revêtement formés de cellules épithéliales, serrées les unes contre les autres. Or, la vitamine D contribue au maintien des « jonctions serrées », des sortes de cordelettes de protéines grâce auxquelles les cellules demeurent unies solidement. Un déficit en vitamine D a pour effet d'affaiblir ce lien et par conséquent d'entraver la communication intercellulaire. Lorsque les cellules finissent par se séparer légèrement les unes des autres et donc par ne plus se contrôler les unes les autres, c'est la porte ouverte à des déviances cellulaires susceptibles de dégénérer en cancer.

 





Didier Le Bail

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 07:43

 

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune au cours de laquelle le système immunitaire dirige son action contre la myéline, substance grasse enveloppant les nerfs. La maladie provoque des troubles de la vue, de la sensibilité et de la mobilité.

 

Deux chercheurs, dont François Feron, du CNRS de Marseille, ont récemment rapporté dans l'International Journal of Molecular Sciences, les effets d'une supplémentation importante en vitamine D chez une femme atteinte de sclérose en plaques (1). Leur intention était de mesurer sur une période de 10 ans les effets de la vitamine D sur la capacité de déplacement, les douleurs musculaires et la densité minérale osseuse.

 

Le sujet de cette étude était une femme née en 1950. Les premiers symptômes de sa maladie se manifestèrent dès 1975 : paresthésies (2) au niveau du bras gauche et de la langue, puis quelque temps plus tard, douleurs au niveau de la jambe droite et problèmes de coordination au niveau de la jambe gauche. Elle ne reçut cependant le diagnostic de SEP qu'en 1990, soit à l'âge de 40 ans. Entre 1980 et 2000, à cause de sa maladie, sa capacité à se déplacer à pied diminua sérieusement, passant d'environ 20 km par jour à 1 km par jour.

 

Une supplémentation quotidienne en vitamine D3 fut mise en oeuvre à partir de janvier 2001. De 800 UI par jour au départ, l'apport oral passa progressivement à 4000 UI par jour en septembre 2004, puis à 6000 UI par jour en décembre 2005. Malgré une prise continue de vitamine D sur une période aussi longue que 10 ans, et à des doses que l'on peut considérer comme relativement élevées, on n'observa aucun effet indésirable, et encore moins d'hypercalcémie.

 

Par contre, les chercheurs constatèrent une diminution des douleurs musculaires et une amélioration spectaculaire de la capacité à se déplacer à pied, qui passa de 1 km par jour en 2000 à... 14 km par jour en 2008 ! Pour prendre la mesure d'un tel résultat, il faut savoir que seuls 10 % des patients ne souffrent d'aucune incapacité majeure après 20 à 25 ans de maladie.

 

« Le manque de vitamine D pourrait être un facteur favorisant la sclérose en plaques. Dans les pays ensoleillés, où les carences en vitamine D sont rares, on rencontre 10 fois moins de scléroses en plaques que chez nous. Nous discutons actuellement, au niveau européen, de la faisabilité d'une grande étude de prévention de cette maladie, dans les familles de patients ayant eu une sclérose en plaques. Il s'agira de donner de la vitamine D à des enfants qui ont une insuffisance en cette vitamine. Cette étude, dont l'équipe rennaise pourrait être promotrice, sera menée sur une longue période. Plus de 10 ans. » (Gilles Edan, Chef du service de neurologie au CHU de Rennes, dans le journal Ouest-France, en avril 2011)

 

 

Didier Le Bail

 

Notes :

 

  1. van Amerongen, Int J Mol Sci, 2012 Oct

  2. La paresthésie est un trouble de la sensibilité caractérisé par des sensations anormales comme les fourmillements et les picotements.

 

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  • : La déficience en vitamine D est désormais reconnue comme une véritable pandémie. L'objectif de ce blog est de sensibiliser les internautes à l'importance de la vitamine D dans la prévention de très nombreux problèmes de santé, dont l'ostéoporose, les fractures, les cancers, les maladies cardio-vasculaires, auto-immunes et infectieuses (notamment grippe). En prime, tout un tas d'infos et conseils pratiques (groupes à risque, interprétation du test sanguin, supplémentation...).
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